Excellent accompagnement par IUVENIS

Jelle habite à Dilsen-Stokkem et connaît Keolis grâce à son beau-père Dré. « Il a travaillé environ cinq ans pour Keolis, également comme chauffeur de bus pour De Lijn à Maaseik. Malheureusement, il a dû arrêter à cause de problèmes de santé. Moi, j’ai nettoyé des bus à 16 ans, un job d’été que j’ai fait pendant environ trois ans. C’était bien payé, mais c’était un travail éprouvant. »

Une enfance difficile
Jelle a eu une enfance compliquée. « Quand j’avais trois ans, j’ai eu la tuberculose », raconte-t-il ouvertement. « Elle s’est propagée à mon cerveau, ce qui m’a laissé une déficience. Jusqu’à mes 10 ans, j’ai dû tout réapprendre à partir de zéro : marcher, parler… Les médecins prédisaient que je vivrais comme une plante verte, mais heureusement, ça s’est passé autrement. Aujourd’hui, je suis quelqu’un de normal, mais j’apprends lentement et j’ai besoin d’un accompagnement supplémentaire. »

Grâce à Keolis et au projet IUVENIS
Adolescent, il a exercé des emplois éprouvants, mais a décidé de passer son permis D. « J’aime vraiment être sur la route. Avec ma voiture, je fais énormément de kilomètres, plus de 70 000 par an. Je voulais que ce plaisir devienne mon quotidien au travail. »

Après avoir pris l’initiative de se renseigner auprès de Keolis sur les opportunités, la responsable RH, Farough, l’a orienté vers le projet IUVENIS. Avec IUVENIS, le Fonds Social vise à accompagner les jeunes issus de groupes à risque vers un emploi durable dans notre secteur. Le Fonds cherche ainsi à augmenter la proportion de jeunes dans le domaine tout en travaillant à renforcer l’entrée de nouveaux talents pour compenser le vieillissement croissant du secteur.

Les jeunes de moins de 26 ans titulaires d’un permis D peuvent bénéficier du projet. « Le principal avantage, c’est que le parcours est gratuit, qu’on a beaucoup d’opportunités et qu’on est très bien accompagné », explique Jelle. « Étant donné mes difficultés d’apprentissage, la théorie a été particulièrement difficile pour moi. J’ai essayé de nombreuses, et finalement, j’y suis arrivé. Mais cela m’a demandé beaucoup de temps et d’efforts : j’ai lutté pendant un an. Mais le résultat en vaut la peine ! »

Soutien des collègues et du beau-père
Depuis septembre 2024, Jelle est chauffeur chez Keolis. « Je suis fier de là où j’en suis maintenant », dit-il fièrement. « Si tu veux vraiment quelque chose, tu peux y arriver, mais il faut y mettre énormément d’efforts. »

Qu’est-ce qu’il préfère dans ce travail ? « J’aime tout, tant que je peux conduire, je suis heureux. J’aime aussi interagir avec les passagers, cela me donne beaucoup de satisfaction. Malade ou pas, je viens travailler, c’est un hommage et une marque de respect envers le métier de chauffeur de bus. Je suis heureux d’être chauffeur de bus, car j’ai travaillé dur pour en arriver là. »

Enfin, il trouve beaucoup de soutien auprès de ses collègues et de son beau-père. « J’ai des collègues formidables, je les connais tous très bien. À l’avenir, je veux continuer à évoluer, grandir dans l’entreprise et acheter ma propre maison. »